jeudi 20 juin 2013

Hanoï, la fin (temporaire) des pérégrinations cyclopédiques

Du 3 Mai au 7 Juin 2013

260 kms



     Nous avons rallié Hanoï le 3 mai, un an et deux jours après notre départ de Paris. Nous y sommes restés un mois, le temps d’y retrouver des amis, de finir un rapport d’étude (PE), de préparer notre retour en France et de découvrir la ville et ses alentours.

     Le lendemain de notre arrivée à Hanoï nous avons retrouvé Florence, une amie parisienne venue pour la semaine dans le cadre d’une collaboration universitaire. Flo avait déjà visité Hanoï quelques années auparavant et elle nous a servi de guide pendant 5 jours: temple de la littérature, musée d’ethnologie, théâtre de marionnettes sur l’eau, ballade dans le vieux Hanoï, etc. Un peu plus tard, Eric, un cyclotouriste suisse que nous avions rencontré à Paksé (Laos), nous a rejoints dans notre hôtel de la rue Tông Duy Tân. Il était, cette fois, accompagné par Martina. Ensemble ils ont roulé de Hô Chi Minh City à Hanoï, d’où Martina devait rentrer reprendre ses études à Munich tandis qu’Eric poursuivait son voyage vers la Chine. Enfin, nous avons passé 4 jours avec les frogtandem, le couple de Français qui voyage en tandem Pino (vélo couché à l’avant et assis à l’arrière) depuis 2 ans que nous avions croisé à Bangkok. Ils sont repartis en direction de Hong Kong, avant l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc. (ils ont prévu de voyager encore 13 mois). Nos chambres étaient mitoyennes, nous avons apprécié qu’ils nous ramènent du pain frais de la boulangerie le matin (ils étaient plus matinaux que nous) et les soirées thé-chocolat au cours desquelles nous avons échangé sur nos voyages et nos vies en France.


Flo et PE, Lac Hoan Kiem, Hanoï

Les frogtandem

Entrée du temple de la littérature
Ne vous y méprenez pas, il y a souvent des trains

Petit temple, Hoan Kiem, Hanoï
La circulation à Hanoï, comme dans le reste du Vietnam, se fait principalement en 2 roues. Pour être sûres de ne pas bronzer, les femmes se transforment en véritables ninjas: blouson à manches longues, pantalon, masque, etc.
Hanoï


     Nous avons emmené tous ces amis dîner au restaurant Net Hué, notre cantine de la rue adjacente. Ce petit établissement sur 2 étages sert des spécialités de Hué, toutes plus délicieuses les unes que les autres : Nem Lui -viande grillée autour d’un bâtonnet de citronnelle qui se déguste avec des herbes dans des feuilles de papier de riz-, Bánh ram ít nhân tôm -indescriptible mais aussi bon que collant au dents-, Goi mit -salade de jeune fruit du jacquier-, etc. Plus généralement, Hanoï fut une excellente étape gastronomique : tilapias grillés, salades de papaye verte, bœuf au miel, sushis et makis, etc. Quelque soit le restaurant que nous avons testé nous n’avons jamais été déçus.


Nem Lui

Salade de jeune fruit du jacquier
Banh Bèo nhuy thôm

     Hanoï est la « cité des lacs », elle en est parsemée : lac Hoan Kiem en plein centre du vieux Hanoï; lac Tay, le plus étendu avec une circonférence de près de 13kms; lac Truc Bach, séparé du précédent uniquement par une route et idéal pour déguster une Lau au poisson (fondue vietnamienne) le soir; etc. Hanoï contient également de multiples parcs tels que le parc Lénine et le parc Hô Chi Minh. En fin d’après-midi, les Hanoiens de tous âges envahissent ces parcs pour y faire de la gymnastique, danser, marcher, courir, jouer au Badmington (sport qui se pratique également sur les trottoirs entre amis) ou à la plumefoot. En comparaison du nombre d’espaces verts (ou bleus) parisiens, il y a de quoi être jaloux !


Lac du parc Lenine
Séance d'aérobic
Sur les places de Hanoï le roller est roi!
Coucher de soleil sur le lac Tay

     Faire du shopping est le seul souvenir désagréable que je garderai d’Hanoï. La ville pullule de boutiques de vêtements « made in Vietnam » (bon marchés) ou pas (chers), colorés, bien coupés, à la mode. Malheureusement, dans plus de la moitié des boutiques où je suis entrée, les vendeuses m’ont regardée l’air dépité en me disant « Sorry, only one size »… soit, sous-entendu: « Désolée, nous n’avons qu’une seule taille pour chaque modèle et vous ne pouvez pas rentrer dedans ». Les cabines d’essayage étant utilisées en commun j’ai effectivement pu vérifier que je suis loin d’avoir les mensurations des sveltes Vietnamiennes, même après 1 an de vélo!


Splendides Ao Daï, temple de la littérature, Hanoï
     Après quatre semaines dans Hanoï, PE avait fini son rapport et nous avions trouvé un point de chute à Paris, mais nous manquions d’activité physique; nous avions envie de faire une dernière virée à vélo. Le temps très orageux nous a fait abandonner notre idée première d’aller pédaler jusqu’à la frontière chinoise, où certaines routes sont réputées être parmi les plus belles du monde. Nous nous sommes contentés d’aller faire deux escapades autour d’Hanoï. Tout d’abord, nous sommes partis une journée plein ouest à travers la campagne pour aller visiter deux pagodes bouddhistes, Thay et Tay Phuong. 


Rizières aux alentours d'Hanoï
Le vélo est encore beaucoup utilisé pour le transport du foin

Pagode Thay
Roi Ly Nhan Tong, Pagode Thay
Pagode Tay Phuong
Le lendemain, nous avons roulé vers le nord jusqu’au parc national de Tam Dao: 70kms dont 900m de dénivelés grimpés en 10kms pour atteindre la station homonyme, la dernière ascension de notre voyage ne fut pas la plus aisée. Nous avons passé une journée à nous promener dans le parc et nous y avons fait la rencontre d’une équipe d’entomologistes américains venus attraper des insectes (sauterelles, papillons, etc.) en vue de séquencer leur ADN. Nous étions impressionnés par les gigantesques papillons qui nous entouraient mais eux ne semblaient pas s’y intéresser… trop communs, sans doute.


Dure montée. Nous étions obligés de nous arrêter fréquemment... pour que nos vélos puissent se reposer!
Equipe d'entomologistes en pleine chasse dans le parc de Tam Dao
Énormes (mais pas craintifs) papillons
Les 3 sommets de Tam Dao qui s'élèvent à plus de 1400m d'altitude
Ramassage du riz, Co Loa sur le chemin du retour de Tam Dao

     Nous sommes revenus à Hanoï 48h avant de prendre un avion pour Paris via Doha; juste le temps d’emballer les vélos, d’un ultime dîner au Net Hué et d’une dernière balade dans le vieux Hanoï (…mais pas de terminer ce post!).


Transport du carton à vélo à travers Hanoï

     Ce voyage n’avait ni durée ni fin déterminées à l’avance. Nous sommes partis le 1er mai 2012 en direction de la Turquie avec l’objectif d’atteindre Istanbul (d’où le nom du blog) et de voyager dans ce pays tant que nous y prendrions du plaisir. Puis des amis ont décidé de nous rejoindre à Trabzon (nord-est de la Turquie) pour aller randonner dans les Alpes pontiques, et il se trouve qu’il est particulièrement aisé d’obtenir des visas iraniens dans cette ville. Allons-y pour l’Iran! Puis Dubaï, puisqu’il faut bien ressortir d’Iran. Et l’Inde, car c’était la bonne saison pour découvrir le sud du pays. Le Bangladesh était mystérieux, inconnu… et donc attirant. Et tant qu’à être si près de l’Asie du sud-est il aurait été dommage de ne pas revenir à Paksé 13ans après (PE) en passant par la Thaïlande et les temples d’Angkor au Cambodge. Du Laos nous sommes allés rechercher un climat un peu plus clément (en fait, moins chaud mais pluvieux) au Vietnam et avons pris la direction du nord. Nous pouvions alors poursuivre ce voyage en Chine : obtenir un visa d’un mois à Hanoï, rejoindre Hong-Kong, où Wing nous avait invités, en continuant à longer la mer de Chine, puis repartir de l’ancien territoire britannique avec un visa de 3 mois et parcourir longuement l’Empire du Milieu, puis… Puis, non, nous avons décidé de rentrer à Paris. A Hanoï nous avions atteint le point où les arguments pour rentrer équilibraient ceux pour poursuivre. Nous reprendrons sans doute ce voyage plus tard, dans un an ou dans dix.


The end!


jeudi 6 juin 2013

De Hué à Hanoï, en remontant la mer de Chine jusqu'à la baie d’Halong

Du 22 Avril au 3 Mai 2013

999kms


     En quittant Hué, nous avons croisé Wing, un cyclotouriste hongkongais. Il allait dans notre direction et avait prévu de faire étape le soir dans la même ville que nous. Nous avons donc décidé de faire le trajet ensemble.

     Wing est un cyclo moderne avec smartphone, lecteur mp3, ordinateur, etc. mais il n’utilise pas de GPS et se cantonne aux routes principales. Nous lui avons fait découvrir le plaisir de rouler sur des petits chemins, de traverser des villages reculés, de s’égarer par moment car nos cartes (Google Maps + Openstreetmaps) sont un peu imprécises pour le Vietnam… et de faire au total une trentaine de kilomètres de plus que si nous avions suivi la route nationale.


Sur la route avec Wing

Au Vietnam, chaque village a sa spécialité: ici, la fabrication des batonnets d'encens 

     Après un an de voyage, nous sommes assez bien rodés. Si la route ne présente pas de difficultés (côtes, vent de face ou mauvais état) ni de point d’intérêt qui mérite l’arrêt, nous roulons 35 à 40kms avant de faire une première pause (hors arrêts photos) et parcourons en général près de 80kms dans la matinée. Wing n’était pas habitué à ce rythme assez soutenu. A la mi-journée, nous avions presque atteint son objectif de la journée, Dong Ha. Nous nous sommes séparés après le déjeuner; Wing est allé se reposer tandis que nous sommes partis vers à la plage.

Pause déjeuner avant de se séparer

     Pour rejoindre la baie d’Halong, nous hésitions entre continuer à longer la côte ou regagner les montagnes de la cordillère Annamitique et emprunter de nouveau la route Ho Chi Minh pendant quelques centaines de kilomètres. Le temps incertain (il pleuvait tous les soirs et les montagnes étaient couvertes de nuages) et des problèmes de pédaliers (du jeu au niveau des coupelles) ont fait pencher la balance en faveur de la première solution.

Au cours de notre pause déjeuner nous expliquons notre trajet. La carte papier est très utile lorsque nous n'avons pas de langue en commun.

Dans certaines écoles, les enfants doivent apporter leur tabouret

Les plages sont vraiment superbes au Vietnam

     Après Dong Ha, nous avons franchi le 17ème parallèle et la rivière Ben Haï, ancienne ligne de démarcation entre le sud et le nord du Vietnam, avant de rallier Dong Hoi, à une centaine de kilomètres au nord. Le lendemain matin, avant de partir, PE a fait démonter/remonter son pédalier en espérant que cela résoudrait son problème. Mais le réparateur local ne disposait pas plus que nous des outils adéquats et 5-10 kms plus loin, son pédalier a commencé à se dévisser. Nous avons été contraints de faire, momentanément, demi-tour … et avons recroisé Wing que nous avions quitté depuis plus de 24h. Une fois le pédalier resserré (par PE finalement), nous avons rattrapé Wing qui marchait à côté de son vélo dans une côte. Nous avons ensuite voyagé ensemble le long de la côte de la mer de Chine pendant 3 jours. Nos chemins se sont séparés définitivement quelques kilomètres avant Thanh Hoa, à 150kms au sud de Hanoï. Wing a rejoint cette ville pour y prendre un bus jusqu’à la frontière chinoise (son visa vietnamien arrivait à expiration). Nous sommes partis en direction de la côte, à Tam Son.

Réparateur de vélos: une saccoche peu fournie mais un bon burin!


     Avant de débuter son voyage, Wing travaillait au Disneyland de Hong Kong. Auparavant, il a étudié 3 ans en Australie et son rêve est de partir y voyager à vélo avec sa petite amie. Au cours de ces quelques jours passés ensemble il n’a cessé de me demander comment PE avait réussi à me convaincre de l’accompagner à vélo dans ce périple (en fait c’est plutôt en sens inverse que ça s’est passé). Sa petite-amie vient juste d’apprendre à pédaler et elle n’a pas l’air très motivée pour le suivre. Wing appelait chaque jour sa petite amie et sa mère, le matin et le soir. Même à plusieurs centaines de kilomètres de Hong Kong, le poids des traditions de la société chinoise semblait parfois lui peser. Il nous a décrit avec humour les sociétés hongkongaises et chinoises : de la place de la démocratie à Hong Kong au rôle des soupes préparées par les mères (là Wing carburait au Phó) et du karaoké (omniprésent en Asie de l’est, tant au Vietnam qu'en Chine).
Wing nous disait arriver à comprendre et à parler un peu le vietnamien car ce serait une langue assez proche du Chinois. En pratique, il nous est arrivé de recevoir un plat de poulet (gà) alors qu’il avait commandé du poisson (cà). En fait le vietnamien et le chinois appartiennent à deux familles de langues différentes (austroasiatique et sino-tibétaine), leur proximité n’est qu’apparente (le vietnamien a intégré de nombreux mots chinois).
Ces quelques jours passés ensemble n’ont fait qu’augmenter notre envie de découvrir la vaste Chine et Wing a encore ajouté à la tentation en nous invitant chez lui à Hong Kong.

Wing!

      De par sa situation au bord du golfe du Tonkin et son absence du guide de voyage, j’imaginais Tam Son comme un discret petit port de pêche. En fait, il s’agit d’une station balnéaire en plein boom : des dizaines d’hôtels, de bars, de restaurants modernes et coûteux (pour le Vietnam), un concert-spectacle en front de mer, des voiturettes électriques pour transporter les touristes, des manèges pour les enfants, etc. Mais aucun touriste occidental !

     Avant de rejoindre Hai Phong, nous avons fait un détour par le village touristique de Tam Coc (« 3 grottes » en vietnamien). Un défilé continu de barques emmène les touristes sur la rivière Ngo Dong à la découverte des fameuses grottes et des formations monolithiques de roche calcaire présentes dans la campagne environnante. Il est amusant de voir les rameurs utiliser leurs pieds plutôt que leur bras pour propulser les barques, sans doute une particularité vietnamienne. Nous avons préféré explorer ce site naturel à vélo et avons ainsi pu en apprécier la beauté en toute tranquillité.


En route vers les 3 grottes... à la force des pieds, Tam Coc


Tam Coc
Rivière Ngo Dong, Tam Coc


     Nous nous sommes accordés une journée de repos mérité à Hai Phong. Nous avions roulé les 7 jours précédents (depuis Hué). Il ne s’agissait certes pas de très grosses journées et nous les agrémentions souvent d’un bain dans la mer, mais nous avons tout de même parcouru 755kms sans pause le long de la côte de la mer de Chine.

     Hai Phong est la troisième ville la plus peuplée du Vietnam et un important port commercial. Elle abrite quelques bâtiments d’architecture coloniale, tel l’opéra. La ville est célèbre pour ses cafés servis en terrasse. Nous y avons mangé nos premiers Bun Bo Nems: des nems, préparés comme ceux que nous connaissons en France, servis avec une montagne d’herbes aromatiques, des nouilles de riz et une sauce sucré-salée. Nous avons également testé le barbecue vietnamien : une plaque de métal posée sur un réchaud où se font cuire au choix de la viande, des frites, des légumes, etc.

Hai Phong

Opéra de Hai Phong

Barbecue vietnamien

     Hai Phong est une des portes d’entrée de la baie d’Halong : de nombreux «fast boats» permettent d’atteindre directement l’île de Cat Bà, la plus grande de la fameuse baie. Nous avons préféré une option plus lente et moins onéreuse : rallier le port de Dinh Vu à vélo (17kms à l’est de Haï Phong) puis enchainer deux ferrys publics (et, entre les deux, traverser l’île de Cat Hai) pour arriver au port de Cai Vieng à l’ouest de l’île. Nous avons alors longé la côte sud de l’île pour rejoindre Cat Bà (la ville homonyme) 26 km à l’est.

Enbarquement pour l'île de Cat Bà


     A notre étonnement (le temps était couvert et nous étions en semaine), les ferrys tournaient à plein et les files d’attente des véhicules motorisés s’allongeaient. C’est lorsque nous avons interrogé un hôtelier sur les raisons de cette affluence sur l’île (et du doublement des prix !) que nous avons réalisé que nous étions le 30 avril, anniversaire de l'unification du pays (chute de Saïgon en 1975), et début d’un week-end rallongé de 4 jours (incluant le 1er mai). Cette ambiance festive était inattendue, mais pas déplaisante. Nous avons pu côtoyer et observer la classe moyenne vietnamienne, qui part en weekend en famille à moto, raffole des « hot pot » aux produits de la mer, loue des tri- ou quadri-dems pour remonter la promenade du bord de mer, et va se baigner au coucher du soleil (pour éviter autant que possible de bronzer). Le ciel couvert s’est dégagé dans l’après-midi, juste le temps d’une baignade et d’un beau coucher de soleil.

Port de pêche, Cat Bà

Plage, Cat Bà

Coucher de soleil sur un village flottant, Cat Bà


     Le lendemain matin, nous avons visité, sous un ciel menaçant, le fort Cannon qui offre un point de vue magnifique sur l’île de Cat Bà. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le nord de l’île pour prendre un ferry vers la ville d’Halong. Nous pensions nous arrêter faire une petite randonnée dans le parc national au centre de l’île mais une forte pluie nous en a dissuadés. Nous avons juste eu un peu de répit le temps de la traversée en bateau entre Gia Luan et Tuan Chau: nous avons alors pu admirer quelques unes des îles de la baie d’Halong émergeant mystérieusement au milieu de la brume.

Vue du fort Cannon

Parc national de Cat Bà

Baie d'Halong


     Nous avons dormi à Halong, avec l’espoir que le temps s’arrange le lendemain... Que nenni. De plus, la météo annonçait de la pluie et des orages pour les cinq jours suivants. Nous avons donc décidé de rejoindre Hanoï au plus vite en refaisant étape à Haï Phong pour la nuit; la ville nous avait plu et nous ne l’avions pas entièrement explorée. Comme le ciel était orageux, nous avons, une fois n’est pas coutume, opté pour la route principale, où une voie était réservée aux vélos (et aux charrettes).

En route pour Hanoï


     L’animation qui régnait sur le bord de la route ainsi que l’excitation d’arriver à Hanoï ont finalement rendu ce trajet moins désagréable que ce à quoi je m’attendais. Nous avons donc atteint Hanoï le 3 mai 2013, dernière étape de nos pérégrinations cyclopédiques après 1 an et 2 jours de voyage et plus de 16.000kms au compteur.

Certains cyclistes sont plus chargés que nous!

Protection solaire maximale mais pas très aérodynamique

Vendeuse de fleurs au bord de la route