mardi 11 septembre 2012

Turquie: Trabzon --> Erzurum

08/09/12 --> 11/09/12

314 km

Après 1 mois de pause, nous avons quitté Trabzon en direction d'Erzurum.

Bye bye hôtel Can

Trabzon

Après de multiples hésitations sur la route à suivre, nous avons finalement opté pour la route principale qui relie Trabzon à Erzurum en passant par Gumushane, car il s'agissait de la seule route (à notre connaissance) asphaltée. La reprise fut dure.... très dure! Les cols se sont enchainés: 1875m le 1er jour pour atteindre Torul (et non 2020m comme indiqué sur la carte :-));

1875m de dénivelé dans la journée... dur dur!

Vue du col entre Trabzon et Gumushane

1875m le 2ème jour;


Et de 2 cols...

et 2434m le 3ème jour (et non 2306m comme indiqué sur la carte :-().

Et de 3 cols...

Au total, environ 5000m de dénivelé et de bonnes courbatures, mais nous avons réussi à atteindre Erzurum en 3 jours! Après Torul, nous avons retrouvé les paysages désertiques du haut plateau Anatolien que nous avions admiré autour d'Ankara, cependant, avec moins de cultures et très peu de villages.


Exemple d'arcitecture turque... qui ne devrait pas passer à la postérité...





Notre voyage a été ponctué de rencontres très agréables. Nous avons été accueillis dans une épicerie le temps d'un 2ème "Kavhalti".

Pause de rois dans une épicerie, Gumushane

Et nous avons croisés 2 cyclos entre Bayburt et Erzurum: un Iranien que nous reverrons peut-être en Iran et un Allemand.

Rencontre d'Hossein, un cyclo Iranien

Le soleil a été de nouveau au rendez-vous du moment où nous avons franchi le 1er col, hormis un orage à notre arrivée à Erzurum (heureusement, le temps que l'orage se transforme en déluge, nous étions installés à l'hotel!). Après ces 3 jours intensifs, une petite pause de quelques jours à Erzurum est la bienvenue! Erzurum est située à 1850m d’altitude et il y fait plus froid qu’à Trabzon (les gens sont déjà habillés en tenue d’automne). Par rapport à Trabzon et aux autres villes que nous avons traversées jusqu’à présent, nous sentons un changement d’ambiance. Les femmes sont en grande majorité voilées, voire complètement camouflées dans de grands plaids marron. La pauvreté se fait également sentir. Nous croisons plein d’enfants seuls dans les rues parmi lesquels certains nous réclament « money, money »… ce que nous n’avions jamais entendu jusqu’à lors.

Choux, Erzurum

Erzurum

Medressa, Erzurum

Erzurum

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